Ensemble de Moïse Katumbi dénonce une main basse sur ses sièges à l’Assemblée nationale (Déclaration)
« Force est de constater, à ce jour, que l’Union sacrée qui détient plus de 95% de députés à l’Assemblée nationale s’acharne sur la vingtaine d’élus d’Ensemble pour la République et d’Avançons/MS dans des procès à la Cour constitutionnelle pour récupérer, indûment, des sièges difficilement acquis« , alerte, sur TOP CONGO FM, la députée Princesse Dominique Munongo Inamizi.
Et de lâcher : « il faut considérer que les rescapés de l’opposition qui sont au nombre de 29 sur les 477 proclamés, provisoirement, par la CENI, méritent leurs sièges et ont été régulièrement élus, contrairement à ceux de l’union sacrée qui détenaient, illégalement, des machines à voter ».
« Les arrêts attendus de la Cour constitutionnelle statuant sous pression risquent de consacrer le retour en force du parti-Etat avec une Assemblée nationale monocolore, instituant ainsi la fin de la démocratie pluraliste« , entrevoit-elle.
Par conséquent, « nous en appelons au président de la République, magistrat suprême, et aux juges de la Cour constitutionnelle à un dernier sursaut patriotique pour sauver ce qui reste des acquis de la démocratie de l’assemblée nationale », lance la députée Katumbiste.
« Cet appel à sauver la démocratie dans notre pays s’étend à la protection de la liberté d’expression, à la libre circulation des personnes, notamment de notre président, Moïse Katumbi, et à une justice équitable. C’est dans ce contexte que nous en appelons à la libération des prisonniers politiques dont Salomon Idi Kalonda, Mike Mukebayi Nkoso, Jean-Marc Kabund, Papy Pungu, Apôtre Christian Numbi, le journaliste Stanys Bujakera et bien d’autres encore« , conclut Princesse Dominique Munongo Inamizi.