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Kolwezi : Quand les promesses de propreté ne lavent pas les routes.

Kolwezi devrait briller par sa propreté. La ville minière regorge d’institutions engagées dans l’assainissement, de la Mairie à la Direction d’assainissement, en passant par les communes de Manika et Dilala. Chacune déploie des efforts visibles : opérations de salongo chaque mercredi et samedi, déploiement d’engins, mobilisation des équipes sur le terrain.

Sur le papier, tout est en place pour faire de Kolwezi une ville modèle. Sur le terrain, pourtant, la réalité est tout autre. Les tas d’immondices continuent d’envahir les rues, les caniveaux débordent de déchets, et certains quartiers demeurent dans un état alarmant de saleté.

Les autorités locales ne manquent pas de visibilité. Face aux caméras de journalistes , elles promettent régulièrement de sanctionner les citoyens indisciplinés. « Nous allons arrêter ceux qui jettent les immondices dans les rues », martèlent-elles devant les micros. Mais ces promesses peinent à se concrétiser. Aucune arrestation notable, aucun changement significatif.

Face à ce paradoxe, des voix s’élèvent pour dénoncer une campagne d’assainissement plus médiatique qu’efficace. D’autres pointent la responsabilité partagée : autorités peu rigoureuses dans l’application des mesures, population peu sensibilisée ou peu engagée dans le respect de la propreté.

Alors que la saison sèche avance, exposant davantage les déchets aux vents et à la poussière, une question persiste : que manque-t-il réellement à Kolwezi pour devenir propre ? Une volonté politique plus ferme ? Des moyens logistiques mieux gérés ? Ou tout simplement, une prise de conscience collective ?

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