
Un fléau gagne du terrain au Katanga. Sous couvert de société civile, une nouvelle génération d’individus sans compétences ni valeurs s’improvise défenseurs du peuple… pour mieux le trahir. Ce sont des imposteurs, des fabricants de rumeurs, des chasseurs de primes déguisés en militants.
Pas d’enquête. Pas de preuves. Juste des publications tapageuses sur WhatsApp et Facebook, bourrées de fautes et de mensonges. Ils hurlent sur tout et rien : pollution, insécurité, délocalisation… dans l’espoir que quelqu’un paiera pour les faire taire.
Leur cible favorite ? Les entreprises minières et les autorités locales. Leur méthode ? Le chantage. Leur arme ? La désinformation. Sans réseau, sans relais, sans légitimité, ces acteurs fantômes ternissent l’image de la vraie société civile, celle qui travaille, enquête et propose des solutions.
Ils ne cherchent ni vérité ni justice. Ils cherchent l’enveloppe. Ce sont des parasites du système, des aventuriers sociaux qui vendent la souffrance des autres comme fonds de commerce. Et pourtant, ils prolifèrent.
La société congolaise mérite mieux que ces charlatans. Elle mérite une société civile courageuse, formée, ancrée dans la réalité, et non ces marchands d’illusions qui profitent du vide pour semer le chaos et récolter les miettes.