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SYNECAT : La rentrée scolaire 2024-2025 suspendue à un paiement conditionnel

Le Comité National du Syndicat National des Enseignants des Écoles Catholiques (SYNECAT), élargi aux Secrétaires provinciaux, s’est réuni ce jeudi 29 août 2024 au siège national du syndicat pour faire le point sur les retombées des récentes assises de la Commission Paritaire Banc Syndical-Gouvernement, tenues à Bibwa, Kinshasa. Cette rencontre, présidée par le Président national et le Secrétaire Général a.i., a donné lieu à des délibérations cruciales pour l’avenir des enseignants affiliés au SYNECAT.

Résolutions claires et fermes

Après des échanges approfondis et des débats animés, les membres des organes décisionnels du SYNECAT ont pris plusieurs résolutions importantes :

  1. Carrière des enseignants : Les participants ont salué la création d’une commission interministérielle chargée de mettre en œuvre la recommandation du Chef de l’État, formulée lors de la 6ème réunion du Conseil des ministres. Ils jugent cette initiative favorable pour la gestion de la carrière des enseignants.
  2. Retraite des enseignants : Le SYNECAT encourage les engagements du Gouvernement concernant la retraite des enseignants, mais insiste sur des actions concrètes et rapides pour matérialiser ces promesses.
  3. Santé des enseignants : Le Comité National élargi insiste sur la nécessité d’une subvention régulière et conséquente de l’État en faveur de la Mutuelle de santé des enseignants, ainsi que sur son déploiement dans toutes les provinces de la République.

La rentrée scolaire en suspens

Le ton est monté d’un cran lorsque les enseignants ont exprimé leur mécontentement face aux promesses non tenues du Gouvernement. Ils ont décidé, à l’unanimité, que la rentrée scolaire 2024-2025, prévue pour le lundi 2 septembre 2024, ne pourra avoir lieu que si la première tranche de la majoration promise lors des assises de Bibwa est effectivement payée. Sans ce paiement, les enseignants affiliés au SYNECAT ne retourneront pas en classe. Une Assemblée générale sera ensuite convoquée pour évaluer la situation.

Cette prise de position met en lumière le climat de tension qui règne au sein du corps enseignant catholique, lequel réclame des actes concrets et immédiats du Gouvernement. La balle est désormais dans le camp de l’exécutif pour éviter une paralysie de la rentrée scolaire.

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