Au moins 18 maisons ont été endommagées, dont plusieurs totalement détruites, après une forte pluie accompagnée d’un vent violent qui s’est abattue sur le village Mwakandala, situé à environ 40 kilomètres de Dilolo-centre, dans le territoire du même nom.
Selon les témoignages recueillis sur place, plusieurs familles passent désormais leurs nuits dans des conditions inhumaines, sans abri ni assistance. La pluie, d’une rare intensité, a emporté des toitures, des murs et des tôles, laissant derrière elle un paysage de désolation.
Mme Béatrice, mère de cinq enfants, raconte les moments de frayeur vécus lors de l’orage :
« Je revenais du champ lorsque le ciel s’est brusquement assombri. Un vent violent s’est levé, suivi d’une pluie torrentielle. La toiture de ma maison a été arrachée et projetée à trois parcelles de chez moi. J’ai vite mis mes enfants à l’abri chez une voisine avant d’essayer de sauver quelques biens avec mon mari. Aujourd’hui, nous sommes hébergés chez un membre de la famille. »
Non loin de là, M. Miji, enseignant dans une école primaire du village, a tout perdu :
« Comme vous pouvez le constater, ma maison est complètement détruite. Aucun mur n’est resté debout. Mon directeur m’a permis d’occuper une salle de classe, c’est là que nous dormons pour le moment. »
Le secrétaire de la chefferie de Mwakandala dresse un premier bilan de la catastrophe :
« Dix-huit maisons ont été touchées par le vent. Certaines sont entièrement détruites, d’autres ont perdu entre quatre et huit tôles. L’hôpital en construction dans le cadre du PDL 145 Territoires a également subi des dégâts, et une dizaine de projecteurs ont été emportés. Nous lançons un appel à l’aide aux autorités pour venir en aide aux sinistrés. »
Quatre jours après le sinistre, aucune assistance n’a encore été apportée par le gouvernement provincial du Lualaba.
Le village Mwakandala, qui fait partie du groupement portant le même nom, reste dans l’attente d’une intervention humanitaire pour soutenir les familles affectées par cette catastrophe naturelle.
Par BAYLON KAKUDJI
