Bernard Mutonkole Kiyaboyabo, tel un phare dans la nuit, a brillé au sein de la Corporation des journalistes du Lualaba. Sa présence était une source d’unité, un pont entre les divergences et les tensions qui parfois divisaient ses pairs. Toujours prêt à apaiser les conflits, à réconcilier les cœurs meurtris, il incarnait l’esprit de fraternité qui devrait caractériser le métier. Mais maintenant, avec son départ prématuré le 26 mai 2024, emporté par les griffes d’une maladie impitoyable, un vide abyssal se creuse dans les rangs de l’UNPC et dans le tissu même de la communauté journalistique de Kolwezi. Ses collègues et amis ressentent déjà le poids de son absence, comme une ombre glaciale qui s’étend sur leurs cœurs brisés. Bernard Mutonkole ne voyait pas simplement le journalisme comme un métier, mais comme une voie vers un avenir meilleur, malgré les défis et les dangers qui l’accompagnent. Pendant de nombreuses années, il a dirigé avec dévouement la sous-section de l’Union nationale de la presse du Congo, guidant ses membres à travers les tempêtes et les calmes apparents.
Le journal Le QUIPROQUO, auquel il était si étroitement lié en tant que correspondant, perd non seulement un pilier, mais aussi une voix vibrante et passionnée. Ses mots, ses idées, ses convictions, tout cela résonne maintenant dans le vide, laissant derrière lui un silence déchirant.
Et maintenant, alors que la triste réalité s’installe, la date fatidique du vendredi 31 mai 2024 se profile à l’horizon. À moins d’un changement de dernière minute, c’est ce jour-là qu’on rendra hommage à cet homme exceptionnel, en le laissant reposer pour l’éternité, tandis que ses proches et ses confrères pleureront sa perte inconsolable.